top of page

Augmentation mammaire par lipofilling

 

L'augmentation mammaire avec sa propre graisse, autrement appelé lipofilling mammaire permet une augmentation de volume des seins, mais plus modérée qu'avec des implants.

Le résultat est très naturel, ne nécessite pas de changement dans le futur comme c'est le cas pour des implants. Cette solution est donc séduisante, mais le volume apporté est nettement plus modéré qu'avec des implants. 

Le principe

 

Le lipofilling mammaire, ou augmentation mammaire par graisse autologue, se décompose en plusieurs étapes : 

- une première étape de liposuccion : 

Elle est identique à une liposuccion classique. Une ou plusieurs zones peuvent être choisies en consultation pré-opératoire, en fonction du volume de graisse disponible sur chaque zones.

- une étape de préparation de la graisse : 

Plusieurs technique sont possible pour cette étape technique, qui donnent dans les études des résultats similaires. Il peut s'agir de décantation, lavage, centrifugation. 

Quelle que soit la technique, le but est d'éliminer une grande partie du liquide d'infiltration, de sérum, de sang, d'huile, afin de concentrer le produit de réinjection en cellules graisseuses ou adipocytes, qui sont la partie utile pour le lipofilling.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

- une étape de réinjection ou lipolling à proprement parler : 

La partie de la graisse contenant un maximum d'adipocytes est réinjectée par une incision d'environ 2 à 3 mm située dans le sillon sous-mammaire, à l'aide de canules de réinjection.

Les cellules graisseuses sont disposées en travées fines dans tous les plans et toutes les directions. Ceci est indispensable pour que la graisse prenne. Il s'agit d'une véritable greffe de cellules graisseuses, qui nécessitent donc un environnement bien vascularisé. Une injection d'un volume important de graisse dans une zone ne sera pas efficace, la graisse va se résorber, ou éventuellement former un kyste de cytostéatonécrose. (kyste de graisse liquide, bénin, donc sans danger, mais pouvant être palpable s'il est proche de la peau)

 

Le volume :

Pour la même raison, le volume que l'on peut injecté est limité. On ne peut donc généralement pas injecter plus de 300 à 350cc par sein.

Selon les études, il est admis que 30 à 50% du volume injecté disparaitra au cours des 3 premiers mois.

Donc le volume final sera nettement moins important qu'avec des implants mammaires.

A noter que fumer détériore nettement la greffe des cellules graisseuses à cause d'une diminution de la microvascularisation. Donc plus on fume, plus une partie importante de la graisse injectée disparaitra au cours des premiers mois.

 

lipofilling
lipofillong mammaire
lipofilling
augmentation mammaire avec de la graisse

L'INTERVENTION

 

L' anesthésie : Elle se déroule sous anesthésie générale.

Hospitalisation : en ambulatoire, c'est à dire que la sortie se fait le jour-même de la chirurgie, il n'est pas nécessaire de passer une nuit à la clinique.

Durée : l'intervention en elle-même dure environ 1 heure, durée variable en fonction des zones de liposuccion choisies. Puis la patiente reste 30 minutes en surveillance en salle de réveil. Puis elle est accompagnée dans sa chambre, et la sortie se fait dans les heures qui suivent, avec un délai qui varie en fonction des patientes.

 

Incisions : 

sites de liposuccion : Elles font environ 1 cm de long, sont fermées par un fil résorbable sous cutané, donc pas de fil visible ni à retirer. Leur nombre dépend du nombre de zones choisies pour le prélèvement de graisse.

- site de réinjection : Entre 2 et 3 mm, fermées de la même manière.

Positionnement de la graisse : 

Pour favoriser la prise de la graisse, elle doit être réinjectée de manière aussi diffuse et homogène que possible. Il est cependant possible de favoriser une zone, comme par exemple la partie supérieure afin de mieux remplir le décolleté.

Il n'y a pas de drains.

LES SUITES

 

Le retour au domicile est possible le jour même de l'intervention.

De gros pansements sont mis sur les incisions parce que beaucoup de liquide sero-sanglant peut sortir par les cicatrices au cours des quelques premiers jours, c'est tout à fait normal.

Un soutien gorge de sport sans armatures est recommandé pendant 6 semaines.

Des vêtements compressif sont recommandés sur les zones de prélèvement pendant au moins 4 semaines.

Après 2 jours il est possible de retirer tous les pansements et de se doucher avec eau et savon doux.

Il suffit ensuite de sécher les cicatrices et de mettre dessus un petit pansement.

Il faut éviter d'utiliser des antiseptiques. Ils sont inutiles et gênent la cicatrisation.

Ablation définitive des pansement après 1 semaine.

il n'y a pas de fils à retirer.

Les gonflements sont importants, tant sur les sites de prélèvement qu'au niveau de la poitrine. Il faut environ 3 mois pour qu'ils disparaissent complètement.

Si des ecchymoses apparaissent, elles disparaitront en 2 à 3 semaines.

A noter qu'elles peuvent apparaitre même également en dessous des zones opérées, c'est tout à fait normal, du à la pesanteur.

Les douleurs sont généralement très modérées et largement calmées par les médicaments.

Certaines zones de prélèvement peuvent être plus douloureuses, comme par exemple la partie interne des cuisses.

La reprise de la conduite est possible lorsque les douleurs ont disparu.

La reprise du sport est possible lorsque les douleurs le permettent.

LE RESULTAT

Le Résultat définitif sera obtenu après environ 3 mois. 

L'augmentation de volume sera faible, loin du résultat que l'on peut obtenir avec des implants.

Il est important d'avoir à l'esprit que le résultat dépend en très grande partie de la poitrine de départ, de son volume, de sa forme, de sa base d'implantation, de sa symétrie ou non, de la hauteur des mamelons, de leur écartement etc...

un certain nombre de ces facteurs ne sont pas modifiable, et l'on ne peut donc pas avec un lipfolling obtenir toujours le résultat que l'on souhaiterait.

Un facteur important à prendre en compte est la ptose, c'est à dire le fait que les seins soient descendus, après une grossesse, une perte de poids, ou simplement par effet du temps. Si c'est le cas, un simple lipofilling est peu efficace, et un lifting peut être associé pour avoir un meilleur résultat.

LES COMPLICATIONS

 

Risques  communs à toutes les chirurgies : 

- Infection

- saignement 

- problèmes de cicatrisation

celles-ci sont exceptionnelles pour cette intervention.

Risques spécifiques à l'augmentation mammaire par lipofilling : 

- Perte de sensibilité :

Au niveau des seins elle est beaucoup plus rare qu'avec des implants, mais parfois ne récupère pas complètement.

Il n'y a rien a faire pour l'éviteraient ou pour la traiter, seul le temps pourra permettre une récupération, parfois même après un ou 2 ans.

Au niveau des zones de liposuccion elle est mois rare, mais récupère généralement assez bien en quelques mois.

  • Peut-on être enceinte ou allaiter avec des implants ?
    Oui, sans problème. Une grossesse ou un allaitement peuvent par contre modifier le résultat et parfois un lifting peut être necessaire pour un meilleur résultat par la suite.
  • Est-il mieux de mettre les implants devant ou derrière le muscle?
    avantages des implants derrière le muscle : - résultat plus naturel visuellement maius surtout au toucher - beaucoup moins de risque de coque - implant caché par le muscle et donc il ne peut pas apparaître de défauts visibles de la prothèse dans le décolleté apres quelques années. inconvénients des implants derrière le muscle : - plus douloureux les premiers jours - plus gonflé les premières semaines
  • Qu'est ce que le profil des implants?
    Il s'agit de la forme de l'implant et non de son positionnement. Plus le profil est "bas" et plus la prothèse sera plate et large. Plus un implant sera dit "haut" et plus il sera étroit et epais. Le profil sert à s'adapter à la morphologie de la patiente en fonction du volume choisi, pour éviter par exemple autant que possible qu'ils dépassent trop sur les côtés. Mais les différences entre les profils sont de quelques millimètres, le plus important pour avoir un decolleté plus ou moins rempli reste donc le volume et non le profil.
  • Puis-je faire de la musculation avec des implants? Quand puis-je reprendre le sport?
    Oui, aucun probème. Pour le bas du corps, en fonction de la douleur, une reprise progressive est possible après 2 semaines. Pour le haut du corps, et en particulier les pectoraux, il faut attendre au moins 6 semaines. Une reprise précoce peut favoriser le déplacement des implants vers les côtés.
  • Quand puis-je prendre une douche? un bain? aller à la piscine?
    Après 2 semaines, la patiente peut retirer le bandage, tous les pansements et peut se doucher. Le bain et la piscine sont possibles après 1 mois.
  • Dans quelle position dormir? Quand puis-je dormir sur le ventre? Pourquoi?
    Il est recommandé de dormir en position demi-assise les 2 premières semaines. Ensuite il est possible de dormir sur le coté mais il faut éviter de dormir sur le ventre pendant au moins 2 mois. Dormir sur le ventre plus tôt risque de déplacer les prothèses, en particulier vers le haut et sur les côtés.
  • L'intervention est-elle douloureuse?
    La douleur est très variable suivant les patientes. Les douleurs sont généralement importantes les 3 à 4 premiers jours. Puis il y a une nette amélioration. La disparition des douleurs peut prendre quelques semaines. Il est possible de grder de petites douleurs à type de brulûre de temps en temps, notamment au cours de la première année.
  • Quelles sont les différentes textures d'implants? Quel interêt?
    - les implants lisses : peu utilisés car le risque de coque est plus important. ​ - Les implants macro-texturés : développés au départ pour diminuer le risque de coque, ils sont suspectés d'être associés à un risque de développé un type rare de lymphome, le lymphome anaplasique à grande cellules. Ces implants sont interdit en France, et par précaution ne sont jamais utilisés par le Dr Taraquois. ​ - Les implants micro-texturés : les plus fréquemment utilisés. Ils permettent une diminution du risque de coque et ne sont pas associés au risque de lymphome.
bottom of page