Nymphoplastie (ou réduction des petites lèvres)
La nymphoplastie correspond à la réduction chirurgicale des petites lèvres intimes lorsque celles-ci sont génantes pour la patiente.
LE PRINCIPE
Lorsque les petites lèvres intimes sont gênantes, il est possible d'en diminuer la taille.
Pour diminuer les risques de problème de cicatrisation ainsi que pour éviter une éxèrse trop importante correspondant à une amputation des petites lèvres, la technique recommandée est celle de l'incision en V.
Toute une partie de la muqueuse des petites lèvres sera retirée, puis les berges résultant de cette exérèse sont suturées ensemble.
L'INTERVENTION
L' anesthésie : Cette chirurgie se déroule généralement sous anesthésie générale car cette une zone douloureuse pour l'anesthésie locale.
Hospitalisation : en ambulatoire, c'est à dire que la sortie se fait le jour-même de la chirurgie, il n'est pas nécessaire de passer une nuit à la clinique.
Durée : la durée de l'intervention en elle-même est d'environ 15 minutes. Puis la patiente reste 30 minutes en surveillance en salle de réveil. Puis elle est accompagnée dans sa chambre, et la sortie se fait dans les heures qui suivent, avec un délai qui varie en fonction des personnes.
Incisions :
L'incision est réalisée en V.
La cicatrice finale se retrouve horizontale, depuis la face interne des grandes lèvres jusqu'à l'entrée du vagin.
Elle sont fermées par du fil résorbable, il n'y a donc pas de points à retirer.
LES SUITES
Le retour au domicile est possible le jour même de l'intervention.
La douche est possible immédiatement, et les cicatrices peuvent être laissées à l'air. L'application de pommade vaseline peut aider la cicatrisation et soulager les douleurs.
Les douleurs sont généralement peu importantes, mais une gène peu persister pendant plusieurs semaines.
La reprise des rapports sexuels est possible lorsque la cicatrisation est complète, généralement après environ 2 semaines.
La reprise du sport est généralement possible après 10 jours.
LE RESULTAT
Les gonflements peuvent être importants les premiers jours.
Au début la cicatrice reste un peu dure et épaisse, elle s'affinera avec le temps.
Elle devient presque invisible.
LES COMPLICATIONS
Risques communs à toutes les chirurgies :
- Infection
- saignement
- problèmes de cicatrisation
Celles-ci sont exceptionnelles pour cette intervention hormis les problèmes de cicatrisation.
Il peut arriver que la suture lâche sur une partie et qu'il en résulte une petite encoche.
Dans ce cas, une reprise précoce est inutile et inefficace. Il faut laisser cicatriser tout seul, puis réaliser une petite retouche quelques mois plus tard.
Risques spécifiques à la nymphoplastie :
- Perte de sensibilité autour de la cicatrice :
C'est une complication fréquente, mais qui est généralement limitée au pourtour de la cicatrice, et donc non génante.
L'inverse est possible, bien que rare, c'est à dire que la cicatrice peut être sensible, et donc gênante pour les rapports les premiers mois.
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Peut-on être enceinte ou allaiter avec des implants ?Oui, sans problème. Une grossesse ou un allaitement peuvent par contre modifier le résultat et parfois un lifting peut être necessaire pour un meilleur résultat par la suite.
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Est-il mieux de mettre les implants devant ou derrière le muscle?avantages des implants derrière le muscle : - résultat plus naturel visuellement maius surtout au toucher - beaucoup moins de risque de coque - implant caché par le muscle et donc il ne peut pas apparaître de défauts visibles de la prothèse dans le décolleté apres quelques années. inconvénients des implants derrière le muscle : - plus douloureux les premiers jours - plus gonflé les premières semaines
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Qu'est ce que le profil des implants?Il s'agit de la forme de l'implant et non de son positionnement. Plus le profil est "bas" et plus la prothèse sera plate et large. Plus un implant sera dit "haut" et plus il sera étroit et epais. Le profil sert à s'adapter à la morphologie de la patiente en fonction du volume choisi, pour éviter par exemple autant que possible qu'ils dépassent trop sur les côtés. Mais les différences entre les profils sont de quelques millimètres, le plus important pour avoir un decolleté plus ou moins rempli reste donc le volume et non le profil.
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Puis-je faire de la musculation avec des implants? Quand puis-je reprendre le sport?Oui, aucun probème. Pour le bas du corps, en fonction de la douleur, une reprise progressive est possible après 2 semaines. Pour le haut du corps, et en particulier les pectoraux, il faut attendre au moins 6 semaines. Une reprise précoce peut favoriser le déplacement des implants vers les côtés.
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Quand puis-je prendre une douche? un bain? aller à la piscine?Après 2 semaines, la patiente peut retirer le bandage, tous les pansements et peut se doucher. Le bain et la piscine sont possibles après 1 mois.
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Dans quelle position dormir? Quand puis-je dormir sur le ventre? Pourquoi?Il est recommandé de dormir en position demi-assise les 2 premières semaines. Ensuite il est possible de dormir sur le coté mais il faut éviter de dormir sur le ventre pendant au moins 2 mois. Dormir sur le ventre plus tôt risque de déplacer les prothèses, en particulier vers le haut et sur les côtés.
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L'intervention est-elle douloureuse?La douleur est très variable suivant les patientes. Les douleurs sont généralement importantes les 3 à 4 premiers jours. Puis il y a une nette amélioration. La disparition des douleurs peut prendre quelques semaines. Il est possible de grder de petites douleurs à type de brulûre de temps en temps, notamment au cours de la première année.
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Quelles sont les différentes textures d'implants? Quel interêt?- les implants lisses : peu utilisés car le risque de coque est plus important. - Les implants macro-texturés : développés au départ pour diminuer le risque de coque, ils sont suspectés d'être associés à un risque de développé un type rare de lymphome, le lymphome anaplasique à grande cellules. Ces implants sont interdit en France, et par précaution ne sont jamais utilisés par le Dr Taraquois. - Les implants micro-texturés : les plus fréquemment utilisés. Ils permettent une diminution du risque de coque et ne sont pas associés au risque de lymphome.